jeudi 29 octobre 2009

Jour 12 : Repos avant Java, donc parlons BOUFFE!

Notre chambre sent le moisi, mais elle est fraîche et nous ne restons qu'une seule nuit. En plus, il y a un lapin tout blanc qui se promène partout. Chou.

À 19 heures, bus pour Probolingo sur l'île de Java. Goodbye Bali!

BOUFFE!
Pour ceux que ça intéresse... Même si nous avons eu de la difficulté à trouver la faim étant donné la chaleur accablante, nous ne nous sommes pas laissées mourir de faim :) Ce qu'on retrouve le plus souvent :

Mie Goreng : Nouilles avec légumes verts.
Satay : Mini genre de kebabs avec de la sauces aux arachides.
Gado Gado : Différent d'une place à l'autre... mais en gros, c'est une salade (sans laitue) avec un oeuf et de la sauce aux arachides.
Nasi Goreng : Du riz frit avec un oeuf (si c'est une version de luxe).
Nasi Campur : Même chose, mais avec des légumes, de la viande ou du poisson.
p.s. il fait 1000 degrés et tout le monde porte des grosses vestes chaudes … vive les techniques pour se garder au frais : techniques que nous ne maîtrisons définitivement pas!

Jour 11 : Gunung Batur et plus d'argent!

Le lendemain, à 3heures du matin, le réveil matin sonne. Nous partons monter le gunung (volcan) à 3h30. À 5h15, nous sommes au premier stop pour regarder le lever du soleil. Oooohhh!!! Jusque là, c'était demandant, mais plutôt facile. Ensuite, ça se corse. Nous continuons de monter, mais sur des chemins encore plus abruptes et ... en sable. Pas facile et effrayant, mais nous y arrivons. C'est là que nous déjeunons. Une dame s'y trouve dans une petite cabane précaire et elle vend des boissons chaudes et gazeuses. On lui demande si elle habite ici, mais non, elle y monte CHAQUE MATIN! Wow. Avec elle vivent des chiens trop adorables qui nous font faire des awww à toutes les deux secondes :)

Notre déjeuner consiste en un sandwich aux bananes et deux oeufs chacune. Mais les oeufs, il faut les faire cuire... quoi de mieux que de le faire dans un trou extrêmement chaud d'où sort une partie de la fumée du volcan (qui est actif et qui, selon les prédictions devrait avoir une éruption dans les prochains mois)!

De là, nous faisons le tour du caldera (le tour du cratère) et nous voyons plusieurs colonnes de fumées, le lac au loin, des paysages extraordinaires et la vue de deux autres petits cratères. À l'horizon, des kilomètres de lave noire s'étendent sur ce qui était un village dans les années 1960.

Premier volcan visité par moi! Pas déçue!

On redescend!

Toujours pas d'argent. Nous prenons une douche avant le départ. Il est maintenant 10h. Comment partir ? Nous ne savons pas!
Nous marchons, en espérant un bus qui passe. Rien. Nous finissons par se rendre à l'évidence, il faut que quelqu'un nous amène en haut et ce, même si nous devons payer le prix fort. Deux Indonésiens nous proposent de nous y monter avec leurs scooters... pour la modique somme de 2$ chaque. Ayoye, tu capotes! Mais pas le choix. Nous réussissons au moins à mettre ça à 1.50$. Pas moyen de faire moins.

Sur le derrière des mobilettes, nous montons, vers un guichet nous dit-on. Rendues en haut... surprise (évidente) pas de guichet! Il nous reste très peu d'argent, mais nous devrons faire avec. Pas de dîner aujourd'hui. Nous attendons sur le bord de la route en espérant un bemo qui se rendra à Singaraja. Après 20 minutes, joie, il y en a un qui s'arrête grâce à une vieille madame qui vend des mangues et qui lui a fait signe (on n'aurait jamais pu deviner que
ça en était un... aucun signe visible!). Avant de rentrer, il faut marchander notre billet parce que les touristes n'en prennent pas de bemo, alors autant les faire payer quand ils le font!!! Nos sacs sont mis sur le dessus du bus, tout le monde a l'air si content de nous voir monter à bord. C'est cute. Pour 5$ chacune, nous réussissons à nous rendre 2h1/2 plus loin, notre destination finale avant Java : Lovina. Là., il nous reste 0.80$. J'ai faim.

Encore dans le bus, un jeune homme vient nous convaincre de venir à son hôtel pas cher. C'était pas cher en effet, à côté de la plage, avec un ventilateur et surtout à côté de l'arrêt de bus où nous devions aller le lendemain. En plus, transport gratuit vers la banque. Joie.
Pas beaucoup de touristes. Il fait TELLEMENT chaud... la saison des pluies arrive à grands pas. Tout le monde veut être notre ami bien sûr! Il y en a deux, Gede et Lady Boy (il veut se faire appeler comme ça parce qu'il porte des bijoux et du vernis à ongle!) qui sont sincères. D'autres veulent nous vendre des bracelets, des massages et des billets à gros prix et sont offusqués qu'on ne leur fasse pas confiance en allant s'informer ailleurs. À chaque fois, ça aura été une bonne idée d'aller voir ailleurs ahah!
Le temps semble long pour eux puisque les touristes désertent. Ils ne font rien de la journée!

Nous sommes allées à la plage. Elle est très sale. C'est plate. Nous nous sommes fait offrir des bracelets et des massages à n'en plus finir. Des gens sont venus nous jaser ça sans arrêt, sans rien vouloir en retour. C'est ce qui est agréable ici. Les gens veulent souvent te parler... pour te parler. Simplement.

Jour 10 : À travers Bali vers le volcan Batur

Trajet semble-t-il plutôt périeux en bemo (autobus local) donc nous faisons appel aux services d'un taxi (qu'ils appellent un chauffeur). Pendant 2 heures 1/2, nous circulons dans Bali à travers, encore une fois, des rizières, champs, petits villages, etc. À chaque fois c'est aussi beau et attirant!
Nous arrivons à Kedisan, au bord d'un lac, au pied du volcan Batur. Au milieu de rien. Nous n'avons plus d'argent, et les gens de l'hôtel sont louches. Un d'eux est adorable tellement il a l'air amoché, mais il est louche aussi. On nous propose de nous amener à la ville la plus proche qui est à 11 km en haut de la montagne pour aller chercher de l'argent. Amélie y va... je l'attends... c'est long et en bout de ligne, ça ne sert à rien. Le guichet n'est pas fonctionnel. Elle y est allée avec le réceptionniste de l'hôtel, ses enfants et sa femme, après son quart de travail.

Toujours pas d'argent.

Jour 9 : Allons pêcher la mer est belle!

Levées aux petites heures du matin (5h plus précisement), nous nous rendons sur la plage où les pêcheurs s'agitent. Il faut partir en mer vite vite vite. À bord d'un petit bateau en forme d'araignée et large comme nos fesses (sans exagérer), nous quittons la plage. Le mini moteur rajouté au bateau au moment de partir nous aide à prendre le large. Toutefois, à un moment nous restons incapables de bouger. Le ''navire'' est pris dans un corail. À l'aide d'une rame le pêcheur nous déprend... Aouch pour le corail qui déjà, à cet endroit est abîmé par la pollution. Plein de résidus de toutes sortes s'y retrouvent emprisonnés gâchant le paysage et n'aidant certainement pas les organismes qui y vivent.

Bref, on repart. Rendus assez loin, le pêcheur (unilingue... indonésien) jette une bouée à la mer et commence ensuite à faire de même avec son filet. Nous avançons pendant plusieurs minutes en laissant traîner derrière nous ledit filet. Nous faisons un grand cercle. Puis nous retournons vers la bouée, point à partir duquel le filet est retiré de l'eau... avec 49 poissons pris après!!! Yé!

Entre temps le soleil s'est levé et le vent souffle vers la cote. Les centaines de pêcheurs qui étaient en mer sortent leurs voiles multicolores et retournent porter le fruit de leur travail à Amed et aux villages avoisinants. Les femmes et membres de la famille attendent sur la plage en jasant et riant fort (ça nous l'avons entendu tous les matins!). Les bateaux arrivent un à un et les pêcheurs s'entraident tous pour les monter sur le sable à quelques mètres de l'eau. De là, des dizaines de gens ramassent les poissons, les mettent dans un grand panier qu'ils se mettent sur la tête.

Tout un spectacle qui a duré presque deux heures. Malheureusement, mon mal de mer m'a empêché d'en profiter à 100% puisqu'il fallait que je travaille à retenir tout ce qui aurait bien voulu ressortir par ma bouche! Quand même très bien.

Petite sieste avant de partir en scooter à la découverte des environs. Le nord est de Bali est vraiment très joli.
Rizières, petits villages, gens trop sympathiques! Tout le monde sur notre passage nous envoyait la main ou nous criait des hellooooo! Les enfants nous faisaient des ''high five'' les madames et les monsieurs des immenses sourires. Sur le bord de la route ou assis sur des grandes plateformes protégées du soleil (faites en bambou)... Ils nous regardent passer et nous font sentir bienvenues. Nombreux sont les écoliers en uniformes qui défilent, les policiers que tout le monde dit corrompus (ils t'arrêtent, 5 000 Rp et ils te laissent aller), les hommes qui font la sieste à côté de leur mobilettes avec un journal ou une serviette sur la tête, les enfants qui jouent par terre, les femmes qui tissent des paniers à offrandes. Personne ne parle anglais... Un paysage rural magnifique.

Nous nous arrêtons dans un cul-de-sac, un nain indonésien débarque et nous invite à nous baigner avec lui dans la mer qui nous fait face. Très drôle comme moment. Ils veulent être nos amis et nous inviter chez eux ces chers monsieurs... Peut-être la prochaine fois. Là, il fait trop chaud et nous sommes très loin de toute civilisation... Ne pas prendre de chance.

En revenant à Amed, nous restons quelques temps à parler avec la femme qui s'occupe de la maisonnette où nous habitons. À côté, sa mère fabrique des paniers à offrande puisque chaque matin, elles font des rituels pour demander aux dieux de les protéger et de les empêcher de faire des cauchemars. Ils déposent ces petits paniers avec des pétales de fleurs dedans, de l'encens et de l'eau un peu partout aux alentours de leurs propriétés. Il y en avait beaucoup à Ubud. Il paraît que c'est l'endroit le plus actif culturellement de l'île de Bali. Devant chaque maison il y a un genre de lampadaire (qui n'en est pas un!) d'une bonne hauteur, en feuilles de palmiers séchés au bout duquel pend un petit panier rond.... Et il y en a un autre à sa base qui est rempli chaque jour d'offrandes. Même aux pieds des portes, sur le sol, il y a en ... C'est difficile pour moi d'arriver à ne pas marcher dessus. C'est toujours dans le chemin, mais bon... j'y travaille.

Le soir venu, nous rencontrons Simon, l'oncle de mon amie, qui arrive d'un tour organisé avec un groupe de Québécois. Il est guide depuis plusieurs années. Il couvre toute l'Asie du sud-est ainsi que le Tibet et le Népal. Il en connaît des trucs. WOW! Il nous a conseillé pour le reste de la partie indonésienne du voyage.

Direction : Le volcan Batur, avant de se rendre sur l'île de Java.

Jour 8 : Vide

Amélie n'est définitivement pas à son meilleur. On remet au lendemain nos activités d'aujourd'hui. À la place : lecture, écriture, lavage, processus anti-coquerelles.

Ah! Petit regain d'énergie. Allons faire une petite plongée avec notre équipement de snorkelling loué. Corail à 100 mètres de notre porte. L'eau est moins claire puisque c'est si proche d'un village et qu'il y a beaucoup d'activité quotidienne. Par contre, les poissons sont, à mon sens, encore plus impressionnants. Encore une fois : bien du plaisir!

Est-ce que je me suis découvert une nouvelle passion ? Peut-être!

Jour 7 : Amed by the sea!

Nous quittons déjà les Gilis après deux jours complet à s'y prélasser. On quitte la Suédoise expatriée qui y vit à longueur d'année à cause de ses rhumatismes. On se paie un fastboat jusqu'à Amed, sur l'île de Bali. Ça n'a pris qu'une heure et on a eu droit à un spectacle de dauphins. Le capitaine à arrêter le bateau un bon 10 minutes pour que ses 4 passagers puissent profiter de la vue des dauphins qui nagent autour du bateau et qui remontent à la surface pour nous titiller. On voyait où ils s'en allait étant donné la clareté de l'eau... D'un bord à l'autre du bateau ils se faisaient aller. De toute beauté.

Bref. Le fastboat. Je ne regrette pas parce que c'était TRÈS rapide (mon mal des transport vient de parler) et nous avons eu un super moment avec les dauphins.
Je regrette parce que ça pollue plus et ça coûte cher. Bon. Voilà. Ne pas refaire... du moins essayer de ne pas refaire!

Arrivées à Amed, petit village de pêcheurs, nous descendons du bateau en face de la guesthouse où nous allions rester (une chance que le transport entre le port et celle-ci était compris dans le billet du bateau.. parce que oui, oui, tu paies à peine plus cher et on t'amène à la porte de l'hôtel en bus... ah ouin.) Bref, tant pis, de toute façon, je ne savais pas situer sur une carte l'endroit où nous allions dormir. Je ne connaissais que le nom puisque ça appartient à l'oncle d'une amie de la Ronde. Simon Lavoie il s'appelle. Juste en prononçant son nom, on a eu droit à un meilleur tarif. Il n'est même pas là. Il n'arrive que dans deux jours.

Petit bungalow sympa au pied d'un volcan, sur le bord de la plage de sable noir volcanique. Petit hic. Il n'y a personne qui a habité ici depuis une semaine et les coquerelles ont envahi les tuyaux. Le soir venu, elles sont sorties.

Alors que nous arrivions d'une marche, durant laquelle nous avions monté une colline pour regarder le coucher de soleil sur le volcan derrière la plage, je suis allée à la chambre chercher du chasse moustique. Cinq petites bêtes m'y attendaient. Le massacre commence. Bang Bang Bang. Je les jette dehors. Amélie, qui entend les coups que je donne de l'autre côté de la rue vient voir ce qui se passe. Je lui dis. Elle n'aime pas. Nous le disons donc à la trop gentille dame qui s'occupe de l'endroit. Elle promet de s'en occuper le lendemain (ce qu'elle a fait!!). En rentrant, encore 3. Puis 2 autres. Folie meutrière.

C'est la nuit. Je vais à la salle de bain. Deux de plus. Amélie commence à être malade. Probablement quelque chose qui s'est mal digéré. Une autre amie l'attend dans la pièce d'à côté. Je me lève. Massacre. Panne d'électricité. Plus de ventilateur. Un énorme orage dehors. Les vagues sont bruyantes. Amélie ne dort pas. Moi non plus. ZZZzzzz.

Jour 6 : Plongée en apnée : WOW

Journée de plongée en apnée... que j'appelerai dorénavant du snorkelling pour me faciliter la tâche.

Nous partons donc avec deux Allemands vers des sites de plongée en bordure des îles Gili.

Premier arrêt,: une endroit où on retrouve des tortues géantes autour de Gili Meno. JOIE! Comme on était avec un ''expert en tortue'' (il s'auto-désigne ainsi), on a vite été en mesure d'en trouver! J'étais folle comme un balai à nager vers elle. J'avais tellement hâte d'en voir. Wow. Malheureusement, elle n'a pas apprécié mon intrusion dans sa partie de mer car elle s'est mise à nager vers la surface dans la direction opposée à la mienne. Pas grave. Je l'ai vue et même photographiée! (oui oui, on a un étui étanche pour apporter la petite CANON avec nous dans les fonds (pas trop profonds) marins.

Le stop tortue étant fait, nous nous dirigeons vers le mur de corail en bordure de l'île Gili Trawangan. De là, la plongée devient plus intéressante (à mon sens). Nager au dessus des coraux, ce n'est pas simplement magnifique, c'est aussi voir en direct une vie marine jusque là vue qu'à la télévision (pour moi du moins!). Des poissons de toutes les couleurs et grosseurs, des anguilles, des oursins, etc. Top. On a nagé là environ une heure... sans jamais se fatiguer! Grâce aux palmes bien sûr, mais aussi grâce à cette adrénaline que provoque tant de beauté sous-marine.

Dîner à Gili Meno. Sable encore plus blanc qu'à Gili Air. Plage qui semble ''plus baignable'' en ce sens, moins pleine de coraux qui découpent les dessous de pieds!
C'est là que j'ai succombé à la tentation : J'ai acheté à un vendeur ambulant un bracelet ''je suis en vacance'' avec deux petites (peut-être fausses) perles et trois pierres roses... montées sur un fil noir lacé (comme on apprenait à faire en camp de vacance). Tout à fait moi. Je suis comblée.

Retour en mer pour terminer la journée sur le site de plongée le plus près de notre île. Le plus beau site selon Amélie et moi. Encore plus de poissons de toutes sortes, des coraux tous aussi multicolores et UNE ÉTOILE DE MER BLEUE GÉANTE!! Amélie l'a trouvée et est venue me mimer de la suivre... Oooooh que c'était beau! En descendant du bateau, les pieds dans l'eau bouillante, c'était presque désagréable. Je ne pensais même pas que ça se pouvait de l'eau si chaude en pleine mer. Et oui! Une chance que c'est différent plus loin des côtes sinon ce serait difficile d'arriver à nager en ''snorkellant''. Événement moins drôle, l'Allemande avec qui nous nagions s'est fait brûler par une méduse. On voyait très bien les traces de tentacules et ça la brûlait pas mal!

Somme toute une expérience extraordinaire. L'avantage des îles du coin c'est que tu n'as pas besoin d'aller loin ou profond pour voir des merveilles. Tout est à côté dans une eau transparente. La seule difficulté parfois, c'est la non profondeur justement. On est à quelques centimètres des coraux et on ne veut pas les abîmer en les accrochants avec nos palmes... Faisable, mais intense sur les abdos!!

Ah et comment oublier... Du snorkelling, ça se fait en surface... Quand tu essaies d'aller sous l'eau, on dirait que la pression est énorme... étrangement puisque ce n'est pas creux... Donc on évite de plonger. En surface je disais... Même avec de la crème solaire, ça n'empêche pas de prendre le plus gros coup de soleil du monde dans le dos et sur les jambes. Coup de soleil dans le style homard-je-ne-peux-pas-m'asseoir-ni-m'appuyer-le-dos-merde. Ça en valait la peine.

Finir la journée avec un autre drink sous une pluie diluvienne soudaine et de courte durée? Tellement.

Jour 5 : L'arrivée au milieu de nul part

Rendez-vous au bus pour se rendre à un autre port pour ensuite prendre un petit bateau vers les Gilis. Dans le bus, le gars essaie de nous vendre notre billet de retour en nous disant qu'on ne trouvera rien sur place... Vente à pression. Je n'aime pas, je n'achète pas. Bien fait d'ailleurs!
Descendues de l'autobus, nous avons marché jusqu'au port en lançant des ''no, thank you'' aux vendeurs de bracelets et de colliers. Je dois toutefois avouer qu'une sorte de bracelet m'avait accroché l'oeil et que j'aurais tellement plus l'air en vacance avec un de ceux-là accroché au poignet!

Du port, un petit bateau remplit d'Indonésiens, de fruits, légumes et autres nécessésités (comprendre : des touristes) nous a amené jusqu'à l'île Gili Air où nous avons débarqué sur une plage où nous avons fait connaissance avec notre première étoile de mer. Le sable est blanc, l'eau est chaude et il fait extrêmement chaud. D'un pas décidé, nous longeons la plage pour finir (après ce qui nous a semblé comme une interminable marche) par se trouver une (parmi tant d'autres) guesthouse directement sur la plage. Un petit bungalow au toit de paille qui fait face à la mer et son eau pristine. Le seul petit incovénient à cette île paradisiaque, ce sont les plages pleines de coraux échoués qui vous coupent les pieds à chaque pas tenté sans gougounes! Il est tout de même agréable de s'allonger dans cette eau bouillante pour regarder le paysage magnifique qui nous est offert.

Après cette baignade bien méritée, nous avons pénétré à l'intérieur de l'île pour tenter d'avoir un aperçu de la vie de ses habitants. L'île étant très sèche. Il n'y a pas beaucoup de verdure. Tout est jaune et les quelques plantes qui tentent de survivre ont bien de la difficulté.
Malgré cette chaleur écrasante, les habitant de Gili Air sont tous souriants et avenants. Rares sont ceux qui ne nous enverrons pas un ''heeellooooo'' bien senti. Chaque personne s'affaire sur son terrain, les enfants sont occupés à rire et à s'amuser et nous, à s'assurer de ne pas être écrasées par un poney-taxi qui arrive à toute allure. Parce qu'en effet, il n'y a aucun véhicule motorisé sur cette île. Juste des chariots tirés par des poneys... qu'eux appellent des chevaux. Conséquence... quand je demande combien coûte un trajet de poney... on ne me comprend pas, jusqu'à ce qu'Amélie dise non non, un trajet à cheval. Cheval très nain... peut-être bien!

Le soir venu, quoi de mieux que de boire un verre. Amélie une bière, moi un cocktail... tout ça sous un toit de paille, avec le soleil qui se couche sur une mer magnifique.

Jour 4 : La longue traversée vers Gili en passant par Lombok

Encore levées tôt (on excèle dans cette discipline ces temps-ci... vive le décalage!), jus, smoothies et Internet Wii-Fi gratuit, profitons-en!

Journée de transport beaucoup trop longue... Mais ce n'est que le début des déplacements du genre, nous devons donc nous y faire!

Ubud à Padangbai en bus, bateau de 5 heures jusqu'au port principal de l'île de Lombok, bus jusqu'à Sengiggi où nous nous arrêtons pour la nuit avant de continuer notre trajet pour l'île de Gili Air. 11h à 21h. Long. On a acheté un billet au port qui comprenait tous les transports jusqu'à l'île de Gili. Ça facilite le tout et c'est à peine plus cher. On dirait que j'ai donné dans faire tout plus compliqué et lentement pour économiser à peine quelques dollars. Là, non. En fait oui pour ce trajet, mais peut-être non pour après.

Le ''slow ferry'' portait bien son nom. Long. Mais au moins, il faisait beau et nous avons eu le spectacle de dizaines de bateaux de pêcheurs éparpillés dans la mer d'Indonésie plutôt loin de la côte. Ils étaient tous seuls à bord de leur mini bateau, sans possibilité de se protéger du soleil qui frappait si fort. Wow. Sinon, autre fait comique... À côté de nous il y avait une petite famille. Un papa, une maman et un très jeune garçon. Ils étaient très beaux, surtout quand le petit commence à dépouiller la tête de son père ahah! Belle scène de vie quotidienne!

Arrivé au port, le bateau s'arrête pour attendre son tour de stationnement (un autre bateau était en train de se vider et il devait se reremplir avant que nous procédions. Un Hollandais du nom de Cornélius était sur le bateau et il était tanné d'attendre. Il décide de prendre un bateau taxi et nous amène avec lui. Il paie. Cool. Toutefois, débarquer du bateau en pleine mer avec nos immenses sacs... danger... mais mission accomplie. Très cool comme premère ''aventure'' d'ailleurs. Au port, nous rencontrons deux Allemandes et deux Suédoises avec lesquelles nous partons vers Sengiggi et avec lesquelles nous avons trouvé un hôtel pas cher et un resto. En arrivant dans la ville évidemment, le chauffeur du minibus voulait nous obliger à prendre une chambre dispendieuse en nous racontant toutes sortes de niaiseries connues du genre, les chambres pas chères sont trèèès loins (correction : 10 minutes à pied!). Ils m'énervent quand ils font ça! Mais bon...

À noter : la première fois que quelqu'un entend une prière musulmane projetée à travers une ville au complet, on ne peut qu'être surpris et charmé. Amélie l'a été. Impressionnée surtout. Le seul hic à cette habitude c'est la prière qui est faite vers 5 heures du matin. Le chant nous semble soudainement moins charmant. Mais bon, en étant dans le pays avec la plus importante population musulmane au monde... il fallait s'y attendre!

Ensuite, le souper... étrange, plein de monsieurs d'âge mur avec des petites Indonésiennes... YAK! Mais il était trop tard pour se mettre à chercher dans le noir un endroit où manger. Amélie avait tellement faim en plus (et comble du malheur, ils ont oublié son plat, alors elle a attendu encore plus longtemps que nous!)

Grosse journée. Over.

Jour 3 : Évasion en scooter

Trop touristique Ubud. À bord d'une mobilette louée, à nous la découverte des environs moins peuplés d'Européens et d'Australiens en vacance.

Encore levées tôt, nous sommes parties tout de suite après le petit déjeuner (toujours inclut dans le prix de la chanbre... ou du moins pas mal toujours inclut... disons que c'est la norme).

Direction ? Nord-ouest. Vers nulle part en particulier, plus précisement vers là où la route nous amènera. À travers les rizières nous avons circulé. Nos premiers travailleurs aux chapeaux pointus (comme ceux qu'on associe aux Chinoix) se font aller dans leur champs. Les pieds dans l'eau de leur rizière, ils sont déjà au travail depuis longtemps et il n'est même pas 9 heures encore. Nous avons roulé dans des champs, au-dessus de cours d'eau, dans des petites forêts, tout plein de petits villages.

Ensuite, direction nord-est cette fois. Même scénario, toutefois, moins agréable pour nous car il fallait remplir le scooter d'essence et aucune station service sur notre chemin. Personne ne parle anglais dans la campagne balinaise. Heureusement, on finit par comprendre (lentes direz-vous) que les bouteilles de verres que l'on voit un peut partout sur le bord des routes, ce sont des bouteilles d'essence! On s'arrête, on mime à une dame qu'on veut qu'elle nous vide ça dans la machine... elle comprend et à l'aide d'un vieil entonnoir tout rouillé, elle procède au transvidage. JOIE!

Nous continuons donc à peine quelques minutes et tombons sur une dizaine d'hommes assis parterre devant une petite maison, chacun en train de flatter leur coq. On essaie de savoir s'ils vont faire une bataille de coqs. Impossible. Même les mimes ne viennent pas à bout de la barrière linguistique!

Est. Rue de magasins. Magasins qui doivent certainement fournir toute la région en artisanat. Il y avait plein d'ateliers et des TONNES d'articles de toutes sortes à vendre. Surtout des choses faites en bois. Tout ce que vous pouvez imaginer, ils l'avaient. Nous nous sommes arrêtées dans une boutique de bijoux et là : la caverne d'Alibaba. J'ai découvert où le propriétaire des magasins Bagus (rue Saint-Denis et l'autre rue Mont-Royal) devait venir faire le plein pour ce type de bijoux en bois ou en os qu'il m'avait avoué prendre en Indonésie. Pour 4$, j'ai acheté ce qui m'aurait coûté au moins 100$ de bijoux à Montréal. Wow.

Dîner. C'est le fun faire de la mobillette, d'ailleurs, Amélie est vraiment pro... surtout qu'ici, ils conduisent à gauche comme les Anglais! Mais bon, fun pas fun, il faut manger et se baigner. On crève.

Pour terminer cette journée magnifique et remplie de découvertes, le sud. Nous nous sommes retrouvées à Celuk à une trentaine de kilomètres au sud d'Ubud. Mine d'or encore une fois. Magasins de pierres trop top où j'ai pu faire un petit plein pour Geneviève C. qui fait des colliers et qui va savoir profiter de cette aubaine amplement!

Panne d'électricité générale sur Bali. Bon. Dodo alors!

Jour 2 : Singes et marché

Levées aux petites heures du matin, nous étions persuadées qu'il était 9h30. Je n'avais pas changé l'heure de ma montre et ceci a fait :
1) Qu'on a eu l'air folle de demander si on avait encore accès au déjeuner inclut dans le prix de la chambre et qui finissait à 10hres (il était maintenant, selon nous, 9h57).
2) Qu'on a dîné à quelque chose comme 10hres.
3) Qu'à 14h30, on pensait qu'il était 16hres au moins!!

Bref, on ne sait pas lire l'heure en fonction du soleil!

Tout de même, la journée fut bien plaisante. On a commencé en grand avec la visite de la forêt des singes... où il n'y avait personne puisqu'il était si tôt le matin (tant mieux!)
Nous sommes restées longtemps. Les singes sont devenus nos amis lorsqu'un d'eux a décidé de grimper sur ma tête sans que je le vois venir. (Il est arrivé par derrière petit coquin!). Amélie était morte de rire à le regarder se coucher sur ma tête et me mettre les ''mains'' dans la face. Ensuite, ce fut son tour, car les singes l'ont pris en affection. On les a regardé se baigner, se dépouiller, manger, dormir, se battre (oui oui, il y en a même deux qui sont tombés d'arbres mesurant plusieurs mètres en hurlant et en se battant). Un bébé singe est même tombé sur la tête, sur une roche dans la rivière, exactement où je me trouvais... Sa tête a cogné si fort! Bref, les singes tombaient des arbres.

Ah oui, et un d'eux m'a volé mes lunettes... Mais je les ai récupérées grâce à une gentille dame et sa banane.

Après notre dîner, nous nous sommes dirigées vers le marché. C'était sympathique, Amélie a appris les bases du marchandage et est tombé en amour avec de superbes assiettes.... mais trop lourdes pour apporter! De 1 000 000 000 de Rps Indonésiens elle est descendue à 100 000 .... (1$CAN = 9 100 Rps)
Belle première fois disons :)

On a beaucoup marché par une chaleur accablante... D'ailleurs au marché, il y avait le tournage du film avec Julia Roberts basé sur le roman autobiographique de Eat, Love and Pray que j'ai lu au Népal l'année dernière. C'est drôle.

Bref, Julia est en ville et crée beaucoup d'émoi. C'était impressionnant à regarder tout de même! Ils ont vraiment recréé un plateau de tournage en plein milieu du marché de Ubud.... et Julia était là!

Retour à l'hôtel pour une baignade dans la piscine. Nous ne sommes pas encore à côté de la mer donc, c'est dans de l'eau pleine de chlore qu'on a plongé. Pas désagréable.

On a appelé nos mamans aussi qui semblaient très heureuses d'avoir des nouvelles. Incapables d'appeler avant, nous avions retardé le moment et disons que mes parents trouvaient l'attente longue puisque j'avais promis un coup de fil. Au moins, c'est fait!

Première impression : Ubud = du tourisme en veux-tu ? En vlà! (On s'y attendait tout de même... Bali c'est comme ça!)

Jour 1 : Départ

L'avion a quitté Montréal à 7hres du matin. Tôt. Beaucoup trop tôt pour mon petit corps et les émotions qui viennent avec. J'étais siiii triste de quitter mes parents, comme si j'avais encore 5 ans. En plus, il faisait encore noir. Beurk. Je déteste être levée le matin quand il fait encore noir.

Vers Chicago nous sommes parties. Dans un avion minuscule, rien pour rassurer le fille (moi) qui a peur des avions. Je vous le rappelle, ce n'est pas parce qu'on le prend souvent qu'on apprend à l'aimer. Les avions, c'est une petite boîte dans laquelle on est pris... sans possibilités de sortie. Bref. 29 heures plus tard (Montréal – Chicago -Tokyo - Denpasar (Bali) - Ubud (Bali)), on y est.
Amélie n'aime pas voir des geckos se promener partout... J'espère qu'elle se fera à l'idée parce que sinon, elle va être malheureuse!
Dodo time, ça presse.

L'Indonésie. En gros.

Le nom Indonésie vient du mélange des mots Indus (Inde en latin) et nesos (île en grec).

Capitale : Jakarta
L'Indonésie est un archipel de plus de 13 000 îles avec un climat tropical (on aime).
On y trouve 129 volcans actifs.
C'est le pays avec la plus grosse population musulmane au monde.
Population totale = dans les plus importantes du monde (4ème je crois, ou quelque chose comme ça)
L'île de Bali par contre est plutôt hindouiste.
Il y a aussi un faible pourcentage de bouddhistes et de catholiques.
Le pays est une acienne colonie hollandaise.
Après la deuxième guerre mondiale, l'Indonésie est déclarée indépendante (17 août 1945).
La Hollande reprend le contrôle ensuite.
L'ONU et les États-Unis s'oppose à cette ''reconquête'' et le 27 décembre 1949, le drapeau indonésien est hissé pour la première fois à Jakarta.


Il paraît que le tourisme, même s'il était toujours très important, a diminué dans les dernières années à cause des catastrophes naturelles (tsunamis, typhons et tremblements de terre fréquents) et des manisfestations religieuses violentes (on parle ici de faire sauter des bombes dans les endroits touristiques au nom de la religion). Toutefois, l'immense majorité... en fait la population entière, à quelques exceptions près, est extrêmement chaleureuse et accueillante.