jeudi 29 octobre 2009

Jour 9 : Allons pêcher la mer est belle!

Levées aux petites heures du matin (5h plus précisement), nous nous rendons sur la plage où les pêcheurs s'agitent. Il faut partir en mer vite vite vite. À bord d'un petit bateau en forme d'araignée et large comme nos fesses (sans exagérer), nous quittons la plage. Le mini moteur rajouté au bateau au moment de partir nous aide à prendre le large. Toutefois, à un moment nous restons incapables de bouger. Le ''navire'' est pris dans un corail. À l'aide d'une rame le pêcheur nous déprend... Aouch pour le corail qui déjà, à cet endroit est abîmé par la pollution. Plein de résidus de toutes sortes s'y retrouvent emprisonnés gâchant le paysage et n'aidant certainement pas les organismes qui y vivent.

Bref, on repart. Rendus assez loin, le pêcheur (unilingue... indonésien) jette une bouée à la mer et commence ensuite à faire de même avec son filet. Nous avançons pendant plusieurs minutes en laissant traîner derrière nous ledit filet. Nous faisons un grand cercle. Puis nous retournons vers la bouée, point à partir duquel le filet est retiré de l'eau... avec 49 poissons pris après!!! Yé!

Entre temps le soleil s'est levé et le vent souffle vers la cote. Les centaines de pêcheurs qui étaient en mer sortent leurs voiles multicolores et retournent porter le fruit de leur travail à Amed et aux villages avoisinants. Les femmes et membres de la famille attendent sur la plage en jasant et riant fort (ça nous l'avons entendu tous les matins!). Les bateaux arrivent un à un et les pêcheurs s'entraident tous pour les monter sur le sable à quelques mètres de l'eau. De là, des dizaines de gens ramassent les poissons, les mettent dans un grand panier qu'ils se mettent sur la tête.

Tout un spectacle qui a duré presque deux heures. Malheureusement, mon mal de mer m'a empêché d'en profiter à 100% puisqu'il fallait que je travaille à retenir tout ce qui aurait bien voulu ressortir par ma bouche! Quand même très bien.

Petite sieste avant de partir en scooter à la découverte des environs. Le nord est de Bali est vraiment très joli.
Rizières, petits villages, gens trop sympathiques! Tout le monde sur notre passage nous envoyait la main ou nous criait des hellooooo! Les enfants nous faisaient des ''high five'' les madames et les monsieurs des immenses sourires. Sur le bord de la route ou assis sur des grandes plateformes protégées du soleil (faites en bambou)... Ils nous regardent passer et nous font sentir bienvenues. Nombreux sont les écoliers en uniformes qui défilent, les policiers que tout le monde dit corrompus (ils t'arrêtent, 5 000 Rp et ils te laissent aller), les hommes qui font la sieste à côté de leur mobilettes avec un journal ou une serviette sur la tête, les enfants qui jouent par terre, les femmes qui tissent des paniers à offrandes. Personne ne parle anglais... Un paysage rural magnifique.

Nous nous arrêtons dans un cul-de-sac, un nain indonésien débarque et nous invite à nous baigner avec lui dans la mer qui nous fait face. Très drôle comme moment. Ils veulent être nos amis et nous inviter chez eux ces chers monsieurs... Peut-être la prochaine fois. Là, il fait trop chaud et nous sommes très loin de toute civilisation... Ne pas prendre de chance.

En revenant à Amed, nous restons quelques temps à parler avec la femme qui s'occupe de la maisonnette où nous habitons. À côté, sa mère fabrique des paniers à offrande puisque chaque matin, elles font des rituels pour demander aux dieux de les protéger et de les empêcher de faire des cauchemars. Ils déposent ces petits paniers avec des pétales de fleurs dedans, de l'encens et de l'eau un peu partout aux alentours de leurs propriétés. Il y en avait beaucoup à Ubud. Il paraît que c'est l'endroit le plus actif culturellement de l'île de Bali. Devant chaque maison il y a un genre de lampadaire (qui n'en est pas un!) d'une bonne hauteur, en feuilles de palmiers séchés au bout duquel pend un petit panier rond.... Et il y en a un autre à sa base qui est rempli chaque jour d'offrandes. Même aux pieds des portes, sur le sol, il y a en ... C'est difficile pour moi d'arriver à ne pas marcher dessus. C'est toujours dans le chemin, mais bon... j'y travaille.

Le soir venu, nous rencontrons Simon, l'oncle de mon amie, qui arrive d'un tour organisé avec un groupe de Québécois. Il est guide depuis plusieurs années. Il couvre toute l'Asie du sud-est ainsi que le Tibet et le Népal. Il en connaît des trucs. WOW! Il nous a conseillé pour le reste de la partie indonésienne du voyage.

Direction : Le volcan Batur, avant de se rendre sur l'île de Java.

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