Le lendemain : retour à Hanoï avec le couple et le Marseillais. Il s'est remis à faire plus chaud et ensoleillé. Très agréable.
Le retour s'est fait en trois parties : bus / bateau / bus. Mais tout était lié car c'est la même compagnie qui nous fait faire tous les bouts du trajet. Nous arrivons tous à Haiphong pour prendre le dernier bus. Le gars nous dit que nous partons dans 35 minutes, à d'autres, dans 15. Bof, Pierre décide d'aller s'acheter un petit quelque chose à manger vite fait. Le chauffeur entre 2 minutes après et démarre. Il recule. Amélie lui fait signe d'attendre. Il ne veut pas puisque c'est l'heure (pas selon ce qu'on nous a dit, mais bon). Je me lève, je vais près de lui et je dis 2 minutes, ami : toilettes (parle pas anglais le gars, alors je dis des mots clés). Il n'arrête pas. Adrien sort en courant pour aller chercher Pierre (il sait où il est). Le chauffeur continue d'avancer. Stéphanie se fâche, elle parle avec le conducteur pendant que je saute de l'autobus pour aller voir plus loin s'ils y sont... je remonte... je bloque tous les passagers qui veulent monter pour faire chier le chauffeur. Adrien arrive, il saute dans le bus et dit je ne l'ai pas trouvé, c'est fini, on est rendu trop loin de la station, il ne nous trouvera pas. Stéphanie le pousse pour qu'il reste dans le cadre de porte avec moi... et comble de la chance... le chauffeur prenait au passage son vendeur de billets (ils sont toujours 2, le chauffeur et le ticket man)... alors on ne le laisse pas rentrer. Il se fâche, se met à crier, pousse Adrien, je lui dis WOW... Et ENFIN... Nous voyons Pierre au loin qui court (il a des grandes jambes, une chance)... Nous lui crions de se grouiller... Et hop, il saute dans le bus... Retour tranquille vers nos sièges, comme si de rien n'était... le gars des billets rentre et continue son travail, lui aussi, comme si rien ne s'était passé. Ouf.
Arrivés à Hanoï, retour dans le vieux quartier pour dormir dans une auberge moins chère cette fois. Nous avons été au marché de nuit, avons vu des spectacles de musique / danse de rue et avons bu les meilleurs jus pressés au monde (ok pas au monde, mais très bons!)... Dodo mérité!
Ah et ce soir, j'ai découvert (ou plutôt on m'a fait découvrir) le facebook version ''lite'' qui est un facebook allégé! On peut voir les messages et en écrire (Inbox), mais pas mettre de photos, devenir ami avec des gens ou mettre à jour notre statut... Du moins, on peut y accéder! Joie!
Dès le lendemain, nous retrouvons le Hanoï bruyant, parfois puant, où les écoliers circulent à vélo dans le trafic insupportable, où les bébés sont assis sur les genoux de leurs parents (ou dans des mini sièges derrière le volant) qui conduisent leur moto, les habitants brûlent leurs vidanges dans la rue en face de chez eux, où il est impossible de marcher sur les trottoirs parce que trop de motos y sont stationnées ou parce que les restaurants de rue monopolisent tous les coins possible (heureusement, le fait qu'ils nous nourrissent à faible coût nous fait les aimer d'amour!)... Ville où personne ne semble comprendre l'anglais, mais où les ''english students'' veulent te parler pour te demander de faire un don pour les aveugles et que, quand le montant proposé ne leur plaît pas, ils te regardent avec un air de dégoût qui te donne envie de les envoyer chier... Non, non, il faut rester calme. Rester calme aussi avec tous ceux qui veulent te vendre de la soie où quelque chose fait en soie, avec les petites madames aux chapeaux pointus qui portent des marchandises sur leurs épaules (système de balance... un morceau de bois avec des paniers qui pendent à chaque bout) et qui te mette leur truc sur les épaules pour te forcer à les prendre en photo et ensuite te demander 1$ (Amélie a une face trop gentille, elles s'essaient souvent sur elle!!). Il faut rester patientes aussi avec tous les chauffeurs de moto qui veulent te servir de taxi (pratique courante ici, à la sortie des autobus, ils se jettent sur les passagers pour leur offrir leurs services, mais ils sont BEAUCOUP plus insistants avec les touristes bien sûr!). Patience avec les énormes bouts de gras ou de peau (trop nombreux) dans les plats qu'on nous sert... et qui donnent mal aux dents tellement ils sont difficiles à mastiquer. Patience avec la manière si douce et agréable qu'ont les Vietnamiens du coin de te demander quelque chose... quelques petites tapes brusques sur le bras avec un bruit de personne frustrée. Et finalement, patience pour traverser les rues... le bordel total qui te fait réaliser que chaque fois que tu veux te rendre sur un autre trottoir, tu dois risquer ta vie parce que personne ne veut te laisser passer et personne ne regarde où il va. Tu fermes les yeux (moi) tu prends le bras de l'autre (Amé) et tu espères que les motos te contourneront, comme si tu étais Moïse et que tu séparais la mer Rouge. (I wish).
Nous avons profité de nos deux jours avant le départ pour le trek à moto pour aller à Van Phuc (village de producteurs de soie à côté de Hanoï). C'était sympathique quoique étrange puisque leurs produits ne sont pas très jolis et très coûteux!... les tissus utilisés sont simplement... pas mon genre (laid serait peut-être exagéré!) La partie la plus amusante de cette petite expédition, c'est l'allée et le retour en bus de la ville. Pour y aller, nous sommes rendues à la station d'autobus pour prendre le numéro 1 dont il était question dans le guide... Il y a deux côtés à la station. Nous sommes allées du côté nord puisque nous allions ensuite à l'ouest... Pour se rendre compte après un certain temps qu'il n'y avait pas réellement 2 côtés, mais plutôt un débarquadère et un embarcadère... Oups. Les gens nous ont sûrement trouvé un peu beaucoup niaiseuses. Et le retour! Mauvais bus... la banlieue de Hanoï c'est assez ordinaire.
Nous sommes retournés à plusieurs reprises (avec Pierre le Marseillais) au resto de jus au coin d'une rue pas loin de notre auberge (à côté d'une vieille dame vendeuse de chandails qui, une fois sa journée terminée, accroche ses paquets non vendus à une canne à pêche qui les hisse jusque sur son balcon qui se trouve juste au-dessus de son point de vente!) puisqu'on se sentait ''re-vitaminé'' à chaque fois. Et quoi de mieux que de jaser assis sur des petits bancs en plastique en plein milieu du troittoir ?
Nous avons été reserver notre billet de train pour Hué que nous prendrons directement en arrivant du trek (les jours passent!). Nous avons visité le temple de la littérature (première université nationale constuite en 1076)... havre de paix où des pierres tombales aux pieds en forme de tortues représentent les meilleurs élèves qui y sont passés.
La pagode à un seul pillier (reconstituée parce que les Français dans leur rage de fin de colonie ont détruit ladite pagode avant de quitter le pays).
La Mausolée de Ho Chin Minh qui est gardée de tous les côtés par des gardes de l'armée. En avant de celle-ci, c'est un véritable gymnase à ciel ouvert! Un immense terrain où des dizaines de Vietnamiens de tous les âges font leur exercice devant un autre terrain immense de gazon qui est arrosé sans cesse par des dizaines de jets d'eau (oh la la le gaspillage!!)
Bref, nous nous sommes promenées de tous les côtés!!
Le retour s'est fait en trois parties : bus / bateau / bus. Mais tout était lié car c'est la même compagnie qui nous fait faire tous les bouts du trajet. Nous arrivons tous à Haiphong pour prendre le dernier bus. Le gars nous dit que nous partons dans 35 minutes, à d'autres, dans 15. Bof, Pierre décide d'aller s'acheter un petit quelque chose à manger vite fait. Le chauffeur entre 2 minutes après et démarre. Il recule. Amélie lui fait signe d'attendre. Il ne veut pas puisque c'est l'heure (pas selon ce qu'on nous a dit, mais bon). Je me lève, je vais près de lui et je dis 2 minutes, ami : toilettes (parle pas anglais le gars, alors je dis des mots clés). Il n'arrête pas. Adrien sort en courant pour aller chercher Pierre (il sait où il est). Le chauffeur continue d'avancer. Stéphanie se fâche, elle parle avec le conducteur pendant que je saute de l'autobus pour aller voir plus loin s'ils y sont... je remonte... je bloque tous les passagers qui veulent monter pour faire chier le chauffeur. Adrien arrive, il saute dans le bus et dit je ne l'ai pas trouvé, c'est fini, on est rendu trop loin de la station, il ne nous trouvera pas. Stéphanie le pousse pour qu'il reste dans le cadre de porte avec moi... et comble de la chance... le chauffeur prenait au passage son vendeur de billets (ils sont toujours 2, le chauffeur et le ticket man)... alors on ne le laisse pas rentrer. Il se fâche, se met à crier, pousse Adrien, je lui dis WOW... Et ENFIN... Nous voyons Pierre au loin qui court (il a des grandes jambes, une chance)... Nous lui crions de se grouiller... Et hop, il saute dans le bus... Retour tranquille vers nos sièges, comme si de rien n'était... le gars des billets rentre et continue son travail, lui aussi, comme si rien ne s'était passé. Ouf.
Arrivés à Hanoï, retour dans le vieux quartier pour dormir dans une auberge moins chère cette fois. Nous avons été au marché de nuit, avons vu des spectacles de musique / danse de rue et avons bu les meilleurs jus pressés au monde (ok pas au monde, mais très bons!)... Dodo mérité!
Ah et ce soir, j'ai découvert (ou plutôt on m'a fait découvrir) le facebook version ''lite'' qui est un facebook allégé! On peut voir les messages et en écrire (Inbox), mais pas mettre de photos, devenir ami avec des gens ou mettre à jour notre statut... Du moins, on peut y accéder! Joie!
Dès le lendemain, nous retrouvons le Hanoï bruyant, parfois puant, où les écoliers circulent à vélo dans le trafic insupportable, où les bébés sont assis sur les genoux de leurs parents (ou dans des mini sièges derrière le volant) qui conduisent leur moto, les habitants brûlent leurs vidanges dans la rue en face de chez eux, où il est impossible de marcher sur les trottoirs parce que trop de motos y sont stationnées ou parce que les restaurants de rue monopolisent tous les coins possible (heureusement, le fait qu'ils nous nourrissent à faible coût nous fait les aimer d'amour!)... Ville où personne ne semble comprendre l'anglais, mais où les ''english students'' veulent te parler pour te demander de faire un don pour les aveugles et que, quand le montant proposé ne leur plaît pas, ils te regardent avec un air de dégoût qui te donne envie de les envoyer chier... Non, non, il faut rester calme. Rester calme aussi avec tous ceux qui veulent te vendre de la soie où quelque chose fait en soie, avec les petites madames aux chapeaux pointus qui portent des marchandises sur leurs épaules (système de balance... un morceau de bois avec des paniers qui pendent à chaque bout) et qui te mette leur truc sur les épaules pour te forcer à les prendre en photo et ensuite te demander 1$ (Amélie a une face trop gentille, elles s'essaient souvent sur elle!!). Il faut rester patientes aussi avec tous les chauffeurs de moto qui veulent te servir de taxi (pratique courante ici, à la sortie des autobus, ils se jettent sur les passagers pour leur offrir leurs services, mais ils sont BEAUCOUP plus insistants avec les touristes bien sûr!). Patience avec les énormes bouts de gras ou de peau (trop nombreux) dans les plats qu'on nous sert... et qui donnent mal aux dents tellement ils sont difficiles à mastiquer. Patience avec la manière si douce et agréable qu'ont les Vietnamiens du coin de te demander quelque chose... quelques petites tapes brusques sur le bras avec un bruit de personne frustrée. Et finalement, patience pour traverser les rues... le bordel total qui te fait réaliser que chaque fois que tu veux te rendre sur un autre trottoir, tu dois risquer ta vie parce que personne ne veut te laisser passer et personne ne regarde où il va. Tu fermes les yeux (moi) tu prends le bras de l'autre (Amé) et tu espères que les motos te contourneront, comme si tu étais Moïse et que tu séparais la mer Rouge. (I wish).
Nous avons profité de nos deux jours avant le départ pour le trek à moto pour aller à Van Phuc (village de producteurs de soie à côté de Hanoï). C'était sympathique quoique étrange puisque leurs produits ne sont pas très jolis et très coûteux!... les tissus utilisés sont simplement... pas mon genre (laid serait peut-être exagéré!) La partie la plus amusante de cette petite expédition, c'est l'allée et le retour en bus de la ville. Pour y aller, nous sommes rendues à la station d'autobus pour prendre le numéro 1 dont il était question dans le guide... Il y a deux côtés à la station. Nous sommes allées du côté nord puisque nous allions ensuite à l'ouest... Pour se rendre compte après un certain temps qu'il n'y avait pas réellement 2 côtés, mais plutôt un débarquadère et un embarcadère... Oups. Les gens nous ont sûrement trouvé un peu beaucoup niaiseuses. Et le retour! Mauvais bus... la banlieue de Hanoï c'est assez ordinaire.
Nous sommes retournés à plusieurs reprises (avec Pierre le Marseillais) au resto de jus au coin d'une rue pas loin de notre auberge (à côté d'une vieille dame vendeuse de chandails qui, une fois sa journée terminée, accroche ses paquets non vendus à une canne à pêche qui les hisse jusque sur son balcon qui se trouve juste au-dessus de son point de vente!) puisqu'on se sentait ''re-vitaminé'' à chaque fois. Et quoi de mieux que de jaser assis sur des petits bancs en plastique en plein milieu du troittoir ?
Nous avons été reserver notre billet de train pour Hué que nous prendrons directement en arrivant du trek (les jours passent!). Nous avons visité le temple de la littérature (première université nationale constuite en 1076)... havre de paix où des pierres tombales aux pieds en forme de tortues représentent les meilleurs élèves qui y sont passés.
La pagode à un seul pillier (reconstituée parce que les Français dans leur rage de fin de colonie ont détruit ladite pagode avant de quitter le pays).
La Mausolée de Ho Chin Minh qui est gardée de tous les côtés par des gardes de l'armée. En avant de celle-ci, c'est un véritable gymnase à ciel ouvert! Un immense terrain où des dizaines de Vietnamiens de tous les âges font leur exercice devant un autre terrain immense de gazon qui est arrosé sans cesse par des dizaines de jets d'eau (oh la la le gaspillage!!)
Bref, nous nous sommes promenées de tous les côtés!!