samedi 7 novembre 2009

Jour 13 : Attente... encore et encore!

Arrivées à 3h du matin à la ville de Probolinggo (ah non, 2h... il y a une heure de décalage entre Bali et Java)... après un trajet de bus de 8h, mais des plus confortables (pour vrai, PLEIN de place, air climatisé dans le tapis, mais couverture fournie!) on nous débarque en plein milieu de nul part...
Là où la seule lumière provient d'une agence de tours. Évidemment. Je suis irritée. Tout est toujours organisé pour t'empêcher de faire des trucs par toi-même. Je n'ai jamais vu ça (quoique Java ce n'est pas la même réalité). Ça m'énerve... surtout le petit monsieur qui veut me vendre son tour en plein milieu de la nuit et qui me trouve désagréable parce que je ne veux rien acheter. Cave. Nous finissons par céder... quoi faire d'autre à cette heure et à encore 1h de notre but. Allons-y. Pour 40$ chaque nous aurons: une chambre d'hôtel pour cette nuit, le taxi jusqu'à Cemoro Lawang, le tour de 4 heures du surlendemain qui nous amène au volcan pour que nous puissions le monter et à un point de vue qui, je dois avouer était magnifique, pour ensuite nous redescendre en transport public à Probolinggo pour nous mettre dans un bus qui nous amènera à Yogyakarta 10heures plus loin. Pas si mal direz-vous, c'est vrai, mais pour la région, ce n'est pas gagnant non plus!
Alors on arrive enfin à Cemoro Lawang, après tout ce trajet durant lequel je n'arrêtais pas de me frustrer contre les chauffeurs de taxi et de bus qui n'arrêtent jamais leur moteur, même quand ils prennent un traversier d'1/2 heure ou leur repas (Vive la non conscience écologique! Bon, on sait, ils ont d'autres choses à quoi penser... Ça fait mal quand même!) On nous amène à un hôtel dispendieux (évidemment) là vraiment : NOT! Alors on nous redirige vers un trou sans lumière, sans chauffage, avec un trou dans le plafond et des toilettes turques communes EXTRA sales. Joie. En plus on gèle puisqu'on est dans les montagnes. Pas grave, nous restons, finit de nous faire faire tout ce que vous voulez!
Le lendemain a été long et pénible dans cette ville de la mouche (j'en ai jamais vu autant) si vide. On dirait un mélange de far west et de village Bolivien. Tout le monde a un air et des vêtements à l'Amérique du sud, mais ils sont tous à cheval ou en calèche! Étrange. Nous nous sommes promenées, Amélie a été traumatisée par les poules mises dans des sacs encore vivantes (juste la tête dépasse, elles sont immobilisées et laissées là en plein milieu du chemin). Tout ce qu'on a fait en cette journée de l'Halloween, c'est manger les bonbons que Véro Q m'avait donnés avant le départ. C'est bon!
Le soir, on va manger au resto de ce ''homestay'' qui est vraiment excellent finalement. C'est le rendez-vous du village! Tout le monde y était et siiii heureux de nous y voir! En plus le prix : imbattable. L'anglais étant très primitif : très drôle. C'est cette soirée là, en regardant le coucher de soleil sur le volcan Bromo que nous avons commencé notre vie de stars internationales. Des classes de jeunes étudiants de niveau secondaire que les professeurs amènent sur les sites tourisiques pour leur faire pratiquer leur anglais en conversant avec des étrangers. Avec ça viennent les ''please, can I take picture with you mam for souvenir ?'' Au début c'est cute, après insupportable. Impossible de visiter quelque chose en paix. On ne parle pas de s'arrêter quelques minutes jaser avec quelques jeunes, mais plutôt de longues minutes à toutes les 5 minutes!
Bref...

1 commentaire:

  1. Voyons Véro, t'es dont ben en crise tout le temps !!! On respire poulet. Le harcèlement des touristes, la vente à pression et les petites arnaques de tous les jours sont une manière de subsistance pour eux et leur famille... Je sais que tu le sais, mais garde le sourire !

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