samedi 7 novembre 2009

Jour 15 -16 : Yogyakarta (Yogya, Jogja ou Djogja)

J'en avais entendu parler... mon père, il y a au moins 30 ans, avait bien aimé! Ce n'est plus ce que c'était si je me fie aux descriptions, mais c'est tout de même une ville que j'aime bien. Une chance, on y reste 6 jours. Deux jours d'exploration, un jour pour les sites environnants, un jour pour un cours de peinture batik, un autre pour un cours de fabrication de bijoux en argent et un dernier pour le marché, le lavage et du dodo.
Yogya c'est très musulman, mais vraiment très modéré. Les femmes portent le voile, mais vraiment pas toutes. Des fois, on dirait que ce sont plus les adolescentes qui le font puisqu'il fait partie de l'uniforme scolaire de plusieurs. Chaque matin, à 4h, la prière est projetée (fort) dans toute la ville. Ça fait changement du cocorico auquel nous étions rendues habituées à Bali. C'est donc chou quand tu n'es pas fatigué, tannant quand ça fait des jours que tu dors peu et mal (chaleur).
Selon des Québécois rencontrés et qui ont fait l'Asie du sud-est, nous sommes pas mal dans le plus chaud qu'on va avoir puisqu'à l'inverse du continent, la saison des pluies arrivent maintenant en Indonésie. Joie. Même les Indonésiens ont de la difficulté avec la chaleur (38degrés à 9h30 le matin) qu'ils disent être anormalement haute comparé à d'habitude au même temps de l'année. J'ai découvert que je sue très peu du corps, mais énormément des jambes. On me l'a fait remarquer puisque mes pantalons sont toujours mouillés et tout le monde trouve ça bien étrange et surtout très drôle.
Durant notre permière et deuxième journée ici, nous nous sommes pas mal promenées. Yogya, c'est une grande ville du Tiers-Monde qui cherche à s'occidentaliser. Toutefois, à travers les McDo, PFK et Dunkin' Donuts, circulent les taxis à vélo et à chevaux, les vendeurs ambulants de soupes et de repas indonésiens, se bousculent les femmes voilées et celles ''à la mode'', les emos, les rockers, les tatoués, etc. À côté des marchés à grande surface on retrouve dans la rue les marchands de légumes, de viandes, de friandises, d'épices, etc. Il y a même un marché d'oiseau et d'animaux de toutes sortes. On rentre là-dedans en passant par une porte qui fait voyager dans le temps et on se retrouve dans un lieu de travail unique où s'agitent les fourmis rouges, les grillons et les vers dans des cages à ciel ouvert. Mais ce ne sont pas pour les humains, mais plutôt pour les oiseaux! À côté de ce garde manger qui grouille beaucoup trop, des tonnes de sortes d'oiseaux... du plus fade (le pigeon), au plus coloré (le perroquet) en passant par la poule et le coq ordinaires! À côté des bêtes volantes se trouvent (dans des conditions de ''détention'' excécrables, les animaux disons... terrestres et sous-marins. Pas juste des chiens et des poissons, des chats (avec la queue coupée... sont presque tous comme ça ici et personne semble pouvoir dire pourquoi), des singes, des igouanes, des tortues, des lézards à la tonne (qu'ils utilisent de façon médicinale nous ont-ils expliqué), des serpents (et des petits animaux trop mignons dont je ne connais pas le nom, mais qui, dit-on, combattent les serpents), des lapins, des petites chauve-souris... et d'autres IMMENSES (je capotais, la grosseur d'un petit chat adulte... et ça, les ailes refermées!!), etc. Bref. Intense. p.s. j'ai vu LIVE une souris se faire manger par un serpent. Ayoye.
À travers tout ça, au bout de la rue Malioboro (rue principale), le Kraton et le Palais d'eau du Sultan. Rien à dire vraiment là-dessus. C'est correct. Je m'attendais à être plus impressionnée. Ah, à savoir : le sultan n'a que 5 filles et pas de fils... qu'arrivera-t-il pour sa succession!!! Peu importe ce qui arrivera, la succession aura sûrement quelques scooters en sa possession puisque c'est LE moyen de transport par excellence! Ils peuvent être 4 là-dessus ( moins qu'en Inde, mais tout de même remarquable). Lorsqu'ils sont 4, les adultes ont souvent des casques... mais pas les enfants et les bébés. Ouin!
Sinon, on se souvient que j'ai découvert que je suais des jambes. Donc, question d'hygiène, je tente de me procurer une autre paire de shorts. Laissez-moi vous dire que ça n'a pas été facile et que finalement, dans un magasin, une femme à qui j'explique que la taille large ne me fait pas va dans l'arrière boutique me chercher de l'extra-large. JE PORTE DE L'EXTRA-LARGE! Voilà!
Autre fait divers : tout est toujours organisé pour nous amener voir des expositions de peinture Batik (artisanat #1 de la place)... pour qu'on en achète en bout de ligne. Chiant, mais au moins c'est logique. Chose bizarre, plein de touristes rencontrés (nous incluses) se font dire par des locaux que ce soir (ou le lendemain) la rue Malioboro sera fermée pour une parade et qu'il ne faut pas rater ça. Ce n'est même pas vrai. Ils sont des dizaines, dans différents quartiers à dire ça... Mais pourquoi ? Ça ne donne rien en bout de ligne! Bref, on se fait tous avoir!
Ah et c'est cool... de voir un rat passer en plein milieu du resto quand tu manges. J'ADORE!

1 commentaire:

  1. Hahahaha, tu peux être sur que l'affirmation je sue trop des jambes n'est pas tombé ds l'oreille d'un sourd... Je connais quelqu'un qui va en entendre parler longtemps !

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