Ce matin là, notre bus est arrivé 1h15 en retard et nous avons rencontré LE Cambodge qualifié de non touristique (après avoir fait les routes habituellement parcourues) dès que nous avons mis les pieds dans le bus. Pour une route qui allait prendre 7 heures malgré le peu de kilomètres à parcourir, nous étions trois fois trop dans un minibus remplit à bloc par des passagers, des fruits, des matelas, des convertures, de la nouriture, UN ARBRE, etc. Non seulement, ils n'avaient pas prévu d'espace pour les jambes (comme c'est souvent le cas, donc ça passe malgré l'inconfort de la foufoune), mais en plus ça PUAIT LE DURIAN à mort. C'était effrayant comme odeur, au point que j'ai du prendre un gravol et que nous avons respiré par la bouche pendant tout le trajet, rendant nos lèvres et gorges ultra sèches. Évidement, on ne pouvait ouvrir la fenêtre, poussière de route trop abondante oblige.
Tout de même, dans le positif, un des gars dans le minibus (Mott) nous a pris sous son aile avec ses quelques mots d'anglais (dont : ''Honey, I'm telling youuuuuuu'' utilisé beaucoup trop fréquement). Nous avons dîner ensemble dans un ''pit stop'' et il nous a montré un hôtel où nous pourrions coucher, mais il n'est pas venu avec nous et nous a assuré que nous en verrions d'autres sur le chemin si nous préférions. Comme il était gentil et que tout ce qu'il nous a dit jusque là était vrai, nous ne nous sommes jamais senties obligées comme c'est le cas trop souvent. Toutefois, il s'agissait de bungalows super propres avec eau chaude (région froide malgré la jungle) et TÉLÉ CÂBLÉE! Ok, ça peut paraître superficiel, mais nous avions envie d'écouter un film de Noël!! 8$ plus tard, nous étions installées dans cet endroit calme et superbe.
Le soir, nous sommes allées au village (qui encore une fois est minuscule et en construction: pas de routes, juste de la terre et des trous) manger. Nous avons rencontré L'autre voyageur qui s'y trouvait, William, seul avec sa moto en train de se préparer à faire une route très dangereuse du sud est au nord est. Il était si drôle à compter son argent (il avait peur d'en manquer dans un trou perdu) et à raconter des histoires de voyage! Je vais devoir vous en faire part un jour, ça vaut la peine!!
Le lendemain très tôt, chacune à bord d'une moto, Mott et son ami nous conduisent chez un mahout (dresseur et propriétaire d'un éléphant... un pour chaque mahout, ça prend trop de place en avoir plus d'un dans le jardin! :P ) avec qui Amélie aura vécu sa première expérience éléphantesque. Ils nous a rejoint à sa hutte de ''ville'' qui est loin de tout, sans électricité, sans eau courante ni toilettes, pour nous amener à sa ferme où il habite et travaille. Mott nous laisse avec son ami Pnong (tribu du coin) qui ne parle presque pas cambodgien et encore moins... anglais! Ça c'est le début d'une aventure de mimes et de regards.
Sur le dos de Shivat (l'éléphante souffrant de problèmes intestinaux qui ont failli nous asphyxier à plusieurs reprises et nous faire mourir de rire par leur durée et leurs sons), nous nous sommes faites balancer pendant des heures! C'est siiiiiiiii inconfortable un éléphant! À chaque fois je me dis PLUS JAMAIS! Mais bon, Amélie était si contente!
Nous sommes arrêtées près d'un cours d'eau pour dîner pendant que notre guide est parti (on ne sait où) et que sa femme a fait son lavage de linge et de corps, avant que nous assistions au lavage de Shivat (que Amélie avait amicalement surnommé toutoune). La deuxième partie du trajet a été plus difficile puisque nous sommes entrées dans une partie beaucoup plus dense de la jungle. Shivat avait une plus grande sélection de feuilles à manger et elle en voulait toujours plus! Pendant qu'elle déracinait des arbres avec sa trompe pour se freiller un chemin (oui, des arbres), où qu'elle en arrachait des plus petits pour les manger, nous recevions des braches, des feuilles de bananiers et d'autres arbres dans la figure, il nous pleuvait des fourmis rouges dessus (ça a été une grosse guerre et nous avons été beaucoup piquées!) et nous avions hâte d'arriver car ça signifierait la FIN du ballotement (le retour se faisant à pied donc beaucoup plus vite car bordel que ça ne marche pas vite ces grosses bêtes là!).
Nous sommes arrivées à une hutte qui ressemblait à sa ''hutte de ville'', mais en plus petit et avec plusieurs enfants. Nous n'avons pas trop compris qui étaient les enfants de qui, qui était qui, mais nous pensons qu'il y avait des soeurs, leurs maris, la grand-mère et les enfants. Tout ça, dans une mini hutte toujours sans eau, électricité ou toilettes. Construites à même le sol, nous marchions sur la terre. La cuisine était inexistante, à part une petite table de bambou construite à l'extérieur et un mini feu de camp à l'intérieur (poumons noirs, nous voilà).
Nous étions à côté de leur rizière et de leur jardin de citrouilles et autres légumes, nous partagions la hutte avec une famille élargie en plus de leurs poules, coqs, chiens et Ze conchon. Les enfants étaient si sales et plein de poussière, mais si adorables. Nous avons fait ami ami en échangeant de la nourriture! Ils restaient tout de même craintifs!
Là où il est permis aux enfants de pisser dans l'entrée, aux poulets et aux chiens de se promener dans le panier où les légumes à manger sont fraîchement coupés, nous avons mangé un bon plat (qui nous a rendu un peu malade toutefois!) et un mauvais. Le mauvais c'était du bambou et de la citrouille cuits dans une tige de bambou. Oh que ce n'était pas bon! Mais nous avons mangé, politess oblige!
Le soir tombé, il s'est mis à faire froid! Nous avions des hamacs alors que tout le monde dormait sur la partie de la hutte qui est un peu surélevée et où on mange et dort. J'étais jalouse! Ça avait l'air beaucoup plus confortable leur truc, mais bon, évidement, je n'ai rien dis et nous n'avons pas vraiment dormi. C'était froid et humide, un mec est venu se prendre une feuille de tabac à 2hres du matin, le coq s'est trompé et il a hurlé à 4 heures en prenant soin de venir s'installer juste sous nos hamacs, les poules ont eu peur et ont sauté du toit (elles dorment dans un trou du toit) pour ensuite faire un vacarme en remontant. Bref, sommeil léger.
Le lendemain a été plus intéressant car nous avons marché dans la jungle, notre mahout hache à la main nous freillait un chemin. Nous sommes arrêtées dans plusieurs huttes sur le chemin du retour. Les gens, toujours aussi pauvres nous ont accueilli avec des sourires de gêne et un enthousiasme pour l'appareil photo qui est comme un miroir! C'est si drôle pour eux et donc si charmant pour nous! Les enfants avaient tous l'air malades. Je comprends avec le temps qu'il fait la nuit! Mais ça ne les empêche pas de jouer et de rire!
Nous avons même aidé (trop peu... le temps et notre lenteur oblige) à récolter le riz! Ça j'ai super aimé!! Panier accroché autour de la taille, nous allions de plus en plus vite!!
Bref, ce fut une expérience encore plus intense que dans le nord du Vietnam car nous n'avions pas de traducteur... seulement nos mains, nos expressions faciales et quelques sons. Ils constinuaient à faire comme ils feraient si nous n'y étions pas, nous avons vu la vie comme trop peu de gens la voient. Wow.
p.s. Notre mahout a gossé des baguettes avec du bambou pour le dîner... Amélie a été si impressionnée et lui si flatté de son enthousiasme qu'il lui en a gossé 3 paires de plus (petits motifs décoratifs compris) et moi il m'a fait des animaux en bambou!!! :)
Tout de même, dans le positif, un des gars dans le minibus (Mott) nous a pris sous son aile avec ses quelques mots d'anglais (dont : ''Honey, I'm telling youuuuuuu'' utilisé beaucoup trop fréquement). Nous avons dîner ensemble dans un ''pit stop'' et il nous a montré un hôtel où nous pourrions coucher, mais il n'est pas venu avec nous et nous a assuré que nous en verrions d'autres sur le chemin si nous préférions. Comme il était gentil et que tout ce qu'il nous a dit jusque là était vrai, nous ne nous sommes jamais senties obligées comme c'est le cas trop souvent. Toutefois, il s'agissait de bungalows super propres avec eau chaude (région froide malgré la jungle) et TÉLÉ CÂBLÉE! Ok, ça peut paraître superficiel, mais nous avions envie d'écouter un film de Noël!! 8$ plus tard, nous étions installées dans cet endroit calme et superbe.
Le soir, nous sommes allées au village (qui encore une fois est minuscule et en construction: pas de routes, juste de la terre et des trous) manger. Nous avons rencontré L'autre voyageur qui s'y trouvait, William, seul avec sa moto en train de se préparer à faire une route très dangereuse du sud est au nord est. Il était si drôle à compter son argent (il avait peur d'en manquer dans un trou perdu) et à raconter des histoires de voyage! Je vais devoir vous en faire part un jour, ça vaut la peine!!
Le lendemain très tôt, chacune à bord d'une moto, Mott et son ami nous conduisent chez un mahout (dresseur et propriétaire d'un éléphant... un pour chaque mahout, ça prend trop de place en avoir plus d'un dans le jardin! :P ) avec qui Amélie aura vécu sa première expérience éléphantesque. Ils nous a rejoint à sa hutte de ''ville'' qui est loin de tout, sans électricité, sans eau courante ni toilettes, pour nous amener à sa ferme où il habite et travaille. Mott nous laisse avec son ami Pnong (tribu du coin) qui ne parle presque pas cambodgien et encore moins... anglais! Ça c'est le début d'une aventure de mimes et de regards.
Sur le dos de Shivat (l'éléphante souffrant de problèmes intestinaux qui ont failli nous asphyxier à plusieurs reprises et nous faire mourir de rire par leur durée et leurs sons), nous nous sommes faites balancer pendant des heures! C'est siiiiiiiii inconfortable un éléphant! À chaque fois je me dis PLUS JAMAIS! Mais bon, Amélie était si contente!
Nous sommes arrêtées près d'un cours d'eau pour dîner pendant que notre guide est parti (on ne sait où) et que sa femme a fait son lavage de linge et de corps, avant que nous assistions au lavage de Shivat (que Amélie avait amicalement surnommé toutoune). La deuxième partie du trajet a été plus difficile puisque nous sommes entrées dans une partie beaucoup plus dense de la jungle. Shivat avait une plus grande sélection de feuilles à manger et elle en voulait toujours plus! Pendant qu'elle déracinait des arbres avec sa trompe pour se freiller un chemin (oui, des arbres), où qu'elle en arrachait des plus petits pour les manger, nous recevions des braches, des feuilles de bananiers et d'autres arbres dans la figure, il nous pleuvait des fourmis rouges dessus (ça a été une grosse guerre et nous avons été beaucoup piquées!) et nous avions hâte d'arriver car ça signifierait la FIN du ballotement (le retour se faisant à pied donc beaucoup plus vite car bordel que ça ne marche pas vite ces grosses bêtes là!).
Nous sommes arrivées à une hutte qui ressemblait à sa ''hutte de ville'', mais en plus petit et avec plusieurs enfants. Nous n'avons pas trop compris qui étaient les enfants de qui, qui était qui, mais nous pensons qu'il y avait des soeurs, leurs maris, la grand-mère et les enfants. Tout ça, dans une mini hutte toujours sans eau, électricité ou toilettes. Construites à même le sol, nous marchions sur la terre. La cuisine était inexistante, à part une petite table de bambou construite à l'extérieur et un mini feu de camp à l'intérieur (poumons noirs, nous voilà).
Nous étions à côté de leur rizière et de leur jardin de citrouilles et autres légumes, nous partagions la hutte avec une famille élargie en plus de leurs poules, coqs, chiens et Ze conchon. Les enfants étaient si sales et plein de poussière, mais si adorables. Nous avons fait ami ami en échangeant de la nourriture! Ils restaient tout de même craintifs!
Là où il est permis aux enfants de pisser dans l'entrée, aux poulets et aux chiens de se promener dans le panier où les légumes à manger sont fraîchement coupés, nous avons mangé un bon plat (qui nous a rendu un peu malade toutefois!) et un mauvais. Le mauvais c'était du bambou et de la citrouille cuits dans une tige de bambou. Oh que ce n'était pas bon! Mais nous avons mangé, politess oblige!
Le soir tombé, il s'est mis à faire froid! Nous avions des hamacs alors que tout le monde dormait sur la partie de la hutte qui est un peu surélevée et où on mange et dort. J'étais jalouse! Ça avait l'air beaucoup plus confortable leur truc, mais bon, évidement, je n'ai rien dis et nous n'avons pas vraiment dormi. C'était froid et humide, un mec est venu se prendre une feuille de tabac à 2hres du matin, le coq s'est trompé et il a hurlé à 4 heures en prenant soin de venir s'installer juste sous nos hamacs, les poules ont eu peur et ont sauté du toit (elles dorment dans un trou du toit) pour ensuite faire un vacarme en remontant. Bref, sommeil léger.
Le lendemain a été plus intéressant car nous avons marché dans la jungle, notre mahout hache à la main nous freillait un chemin. Nous sommes arrêtées dans plusieurs huttes sur le chemin du retour. Les gens, toujours aussi pauvres nous ont accueilli avec des sourires de gêne et un enthousiasme pour l'appareil photo qui est comme un miroir! C'est si drôle pour eux et donc si charmant pour nous! Les enfants avaient tous l'air malades. Je comprends avec le temps qu'il fait la nuit! Mais ça ne les empêche pas de jouer et de rire!
Nous avons même aidé (trop peu... le temps et notre lenteur oblige) à récolter le riz! Ça j'ai super aimé!! Panier accroché autour de la taille, nous allions de plus en plus vite!!
Bref, ce fut une expérience encore plus intense que dans le nord du Vietnam car nous n'avions pas de traducteur... seulement nos mains, nos expressions faciales et quelques sons. Ils constinuaient à faire comme ils feraient si nous n'y étions pas, nous avons vu la vie comme trop peu de gens la voient. Wow.
p.s. Notre mahout a gossé des baguettes avec du bambou pour le dîner... Amélie a été si impressionnée et lui si flatté de son enthousiasme qu'il lui en a gossé 3 paires de plus (petits motifs décoratifs compris) et moi il m'a fait des animaux en bambou!!! :)
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